mardi 1 octobre 2013

Bruges

Le printemps semblait vouloir arriver quand j'arrivai ce lundi là au bord de la Mer du Nord...
Mais un vent du nord continu maintenait la température au moment d'un éclatant coucher de soleil en dessous de 10 degrés.
Le mardi, le soleil semblait vouloir percer la grisaille quand je plantai mon chevalet du coté du Béguinage.
J'essuyai au passage la mauvaise humeur du ramasseur de crottin, gros et gras brailleur que je dérangeais dans son beau labeur... j'étais à plus de deux mètres de la déjection chevaline la plus proche.


                           

Ensuite, ce fut un plaisir, certes un peu frais, de bavarder avec les passants tout en peignant.
Une vieille dame me tint compagnie un long moment.
Elle s'étonnait de ne plus voir de peintres dans les rues de Bruges, quand elle était petite, elle en voyait beaucoup. Elle me confia qu'un de ceux-ci voulut la prendre comme modèle, elle rit et ajouta que sa mère n'avait pas voulu... et qu'elle y serait bien allé!
Elle resta un long moment, parlant un français impeccable... alors qu'elle avait commencé la conversation en brugeois... et si je comprends parfaitement le gantois, le vlaams des voisins m'est parfois difficile à comprendre.





Voici donc la production de ces deux jours... je ne serais jamais Monet... et heureusement il n'est pas passé par là... et je ne risque pas la comparaison.
Mais il me semble qu'il faudrait rester plus longtemps pour apprivoiser le motif et se l'approprier de mieux en mieux... comme ces falaises normandes.